« J’ai fait 80% de ma carrière chez Mac Do, d’abord en tant qu’étudiant puis dans la vie active. Mais comme je me retrouvais en conflit avec la nouvelle directrice, j’ai anticipé mon départ.
J’étais intéressé par l’entrepreneuriat. L’idée de la pizza m’est venue car c’est un produit qui comporte un minimum de risque pour un maximum de rentabilité. De plus, j’avais été client d’un Kiosque à Pizzas sur Coulommiers et j’avais apprécié la qualité des pizzas et le contact sympathique avec l’adhérent.
Comme je voulais une enseigne pour monter ma structure, je me suis alors renseigné. Pour moi, le Kiosque à Pizzas représentait un investissement de départ accessible et je me suis rapidement rendu compte de sa croissance exceptionnelle !
De plus, j’avais envie de quitter l’Ile-de-France pour aller en Dordogne. Georges Geiter et Sylvain Carbonel disposaient d’un emplacement immédiat à Mauriac, dans le Cantal. L’emplacement, c’est la clé de tout et c’est ce qu’il y a de plus compliqué à trouver. Alors, j’ai accepté. L’ouverture s’est très bien passée, Georges et Sylvain m’ont très bien accompagné. Ce sont des gens accessibles et qui rassurent parce qu’on sent qu’ils ne sont pas là pour vous faire ouvrir un kiosque à tout prix, il y a un vrai rapport humain.
Le kiosque fonctionnait très bien, mais j’avais envie de me rapprocher d’Aurillac où j’habite. La vente de Mauriac s’est faite rapidement et je suis maintenant à Jussac à 10 minutes d’Aurillac, une commune de 2 200 habitants avec une zone de chalandise de 7 000. Le kiosque a une excellente progression d’une année sur l’autre. J’ai dans l’idée de racheter soit un kiosque avec un gros chiffre d’affaires, soit plusieurs moyens.
Clairement, à implication égale dans mon ancien emploi, je gagne beaucoup mieux ma vie aujourd’hui ! Et puis, le métier est agréable, il y a une bonne ambiance dans l’équipe, le retour sur investissement est rapide et on est libre de faire ce qu’on veut dans ce partenariat avec l’enseigne. Ses vraies valeurs ajoutées, ce sont le kiosque lui-même, l’implication des fondateurs, le fait que l’on soit propriétaire. Si j’avais un conseil à donner à quelqu’un qui me lit, ce serait : arrête de réfléchir, fais-le ! ».