« J’ai travaillé dans la banque et la finance sur Paris. Je gagnais très bien ma vie, mais je menais une vie de c… La petite cinquantaine venant, j’ai profité d’une réorganisation pour quitter la banque et j’ai repris un bistrot avec un ami. C’était pour moi un rêve, mais c’était trop dur. J’y ai laissé ma santé et je suis tombé gravement malade.
Mon frère étant médecin à Bordeaux, ainsi que toute ma famille, je suis allé là-bas. Rétabli en 2006, je n’avais plus envie de revenir à Paris, plus envie de bistrot ! J’ai revendu mes parts à mon associé et j’ai cherché à me reconvertir. J’envisageais d’acheter une entreprise quand je suis tombé sur Bruno Courcellas qui est un ami d’enfance ! On se voyait bien de temps en temps, mais je ne savais pas trop ce qu’il faisait.
Là, il m’a expliqué et ça m’a tout de suite intéressé. D’abord, l’alimentaire est un secteur qui marchera toujours et le produit est excellent. Ensuite, en projetant dès le départ d’ouvrir plusieurs kiosques, je morcelais le risque : s’il y a un point de vente susceptible de marcher moins bien, les autres peuvent compenser. Enfin, en restauration rapide, on vend les produits avant de les avoir payés ! Sans oublier que le Kiosque à Pizzas est une enseigne mâture, proche de ses adhérents, qui vous fournit tous les outils, tous les process et le reste pour que ça marche. Regardez, moi, je ne connaissais strictement rien à la pizza !
J'ai ouvert mon premier kiosque en 2011, le second en 2012, le troisième en2016 et le dernier en 2017. Les huit premiers mois, ça été du 7 jours sur 7. Maintenant, j’ai 10 salariés et je ne suis sur le terrain que le mardi, les pizzas à 9 € créent de l’affluence.
Cette enseigne permet à des gens en reconversion professionnelle d’avoir une vie très confortable. Et j’ai vraiment gagné en liberté et en sérénité ».