« Nous travaillions tous deux à Paris lorsque mon mari a été muté sur Poitiers. J’avais trouvé là-bas un poste de secrétaire, mais ça ne me plaisait pas, ce n’était pas la même façon de fonctionner qu’à Paris, pas la même mentalité.
Mon mari connaissait Marc Heullant, sans plus, mais cela nous a permis de rencontrer un adhérent qui possède plusieurs kiosques. On a passé un week-end avec lui, ce qui fait que l’on a pu découvrir l’enseigne. Cela m’a convaincu d’essayer. On était alors en 2013.
Nous nous sommes adressés à Georges Geiter et Sylvain Carbonnel qui s’occupent de notre secteur. Ils m’ont trouvé rapidement un emplacement sur Bellac. C’est loin de chez nous et je peux vous dire que j’ai “marné” les six premiers mois. Comme je n’avais pas pris d’employé au début pour limiter les risques, ça été du 7 jours sur 7 avec deux heures de route quotidiennes à la clé ! Sans compter l’attente entre les heures d’ouverture, que je passais à bouquiner dans ma voiture. Mais j’ai pris goût à cette indépendance. Et puis, on est bien soutenus, bien épaulés par l’enseigne. Les clients sont venus tout de suite car le kiosque est joli et ils sont revenus car les pizzas sont très bonnes. Etre dans une petite commune de campagne, c’est un plus. C’est moins concurrentiel et plus convivial.
Il y a quelque temps, une amie qui tient un magasin à La Souterraine m’a proposé d’ouvrir un point de vente sur son parking. C’est encore plus loin de Poitiers, mais j’y ai deux salariées. Désormais, je ne travaille plus beaucoup sur place, je m’occupe surtout de la gestion. Là, je suis en train de vendre Bellac à ma petite employée ; comme le kiosque est quasiment fini de payer, ce sera un petit pactole pour ma retraite qui arrivera dans quelques années ! ».