« J’ai fait 37 ans dans l’immobilier, du plus bas au plus haut de l’échelle. Vers la cinquantaine, je ne souhaitais plus travailler pour de grands groupes et je n’avais plus la motivation et la passion de mon métier.
L’idée d’ouvrir un Kiosque à Pizzas m’est venue très rapidement car j’étais client régulier de l’enseigne dont je trouvais les pizzas très bonnes. J’appréciais également le concept bien rodé, intelligent, sur un marché porteur et qui nécessite un investissement relativement abordable.
La première personne que j’ai
contactée possède 15 kiosques dans l’est parisien. Il m’a accueilli très
gentiment, m’a expliqué énormément de choses. Puis j’ai rencontré Bruno Choquel
sur le salon de la franchise à qui j’ai dit prévoir d’emblée l’ouverture de huit
kiosques. Il m’a regardé avec des yeux ronds, mais il m’a fait confiance.
J’ai ouvert mon premier kiosque en février 2017. Le plus long a été de trouver l’emplacement, de négocier les accords. Ensuite, tout s’est enchaîné vite : trois autres kiosques sur fin 2017, 2018, 2019. Les quatre prochains sont programmés sur les trois ans à venir. J’avoue que certains me prenaient pour un fou quand je me suis lancé. Le seul soutien inconditionnel, ce fut ma femme. Mes amis, eux, n’y croyaient pas. Tout le monde a changé d’avis au deuxième kiosque. Au quatrième, je commence à faire des jaloux !
Je ne travaille pas tout le temps dans un kiosque, sauf en remplacement d’un salarié absent, mais je me déplace régulièrement de l’un à l’autre. On ne peut pas réussir si on ne connaît pas le terrain et si on ne s’y implique pas.
De ma vie passée, je n’ai aucun regret, même si ce n’est pas toujours facile. On s’accomplit davantage dans le travail quand on est indépendant. On a l’immense plaisir de travailler pour soi ».