« BEP en poche, je suis parti aux USA quelque temps avant de rentrer sur Bordeaux, puis sur Paris où j’ai fait le tour de tous les palaces. Dans mon dernier emploi, j’étais responsable des banquets et séminaires, à Roissy Charles de Gaulle, et j'habitais Nanteuil sur Marne. Il y avait un Kiosque à Pizzas à côté de chez moi, à Charly sur Marne. J’avais discuté avec l’adhérent qui possédait cinq points de vente et j’avais trouvé que c’était un bon concept.
Au bout de six ans, je me suis retrouvé au chômage. Je me suis alors posé la question : je continue dans ce domaine ou pas ?
C’est alors que je suis allé au Salon de la Franchise où j’ai rencontré Bruno Courcellas. Il a été le seul franchiseur à me parler qualité, les autres n’évoquaient que la rentabilité. Ça m’a décidé. J’ai suivi une formation pour créer ma société et j’ai cherché un emplacement, d’abord dans la Marne, puis dans le sud car ma femme préférait redescendre. Faute de trouver, j’ai contacté Bruno Courcellas ; il connaissait un adhérent qui cherchait à vendre à Eysines, à 15 km de Bordeaux. Après trois jours de formation en kiosque, j’ai repris en juin 2011 et la progression a été fulgurante dès les premiers mois : +300, +400, +500% !
Il faut dire qu’il y avait beaucoup de choses à reprendre en mains, mais en plus, j’ai amené le 4 étoiles dans la pizza en appliquant toutes ses techniques : le contact clientèle – c’est le plus important – l’accueil téléphonique, le récapitulatif de la commande etc. Et si vous êtes rigoureux, que vous suivez les instructions de l’enseigne à la lettre, il n’y a pas de raison pour que ça ne marche pas.
Vu le succès, j’ai cherché un second emplacement ; ça m’a pris deux ans ! J’avais démarché en particulier le parking d’un petit centre de trois commerces. Finalement, un local s’est libéré et je l’ai repris. Début décembre, j’aurai une boutique de pizzas à emporter de 30 m2, entre un coiffeur et un fleuriste, sur une zone très passante.
L’employé de mon premier Kiosque à Pizzas passera à plein temps et je retrouverai dans la boutique le rythme de 7 jours sur 7 que j’avais en débutant, jusqu’à ce que mon deuxième employé, à plein temps lui aussi, soit suffisamment formé.
De tout ça, je tire un bilan globalement positif. La force de cette enseigne, c’est de grossir rapidement tout en gardant l’échelle artisanale des produits. En plus, les fondateurs ont tout compris à la franchise et mènent leur croissance de façon intelligente. S’ils sont N°1, ce n’est pas pour rien ».
Ludovic Miramalous : Kiosque d'Eysines ( 33)