« J’ai commencé à travailler à 20 ans, comme commercial dans la confiserie. Huit ans plus tard, je montai mon entreprise de gros que j’ai conservé pendant dix ans avant de changer radicalement d’orientation puisque j’ai créé une agence matrimoniale. Ça a très bien marché, j’ai eu jusqu’à 20 salariés, je travaillais grâce à la publicité que je mettais dans les journaux gratuits de toute la France. Et puis, Internet est arrivé et on n’a pas su prendre le virage. Les gratuits, notre principal moyen de communication, ont disparu. Il fallait rebondir.
Avec mon fils, qui travaillait avec moi depuis près de dix ans, on a pensé à la pizza. On a contacté des enseignes. Domino’s, tout d’abord, avec qui on ne s’est pas entendu. Je suis de nature très indépendante, pour moi ils n’avaient pas de bonnes conditions. La Boîte à Pizzas, ensuite, avec laquelle il y a eu une bonne entente, mais l’idée de donner des royalties m’embêtait. D’entrée de jeu, l’enseigne « le Kiosque à Pizzas™ » m’a plu. J’ai rencontré Marc Heullant sur Meaux et je lui ai demandé de me proposer plusieurs emplacements, je voulais aller vite. Je me suis associé à 50/50 avec mon fils Sébastien dans cet objectif.
Nous avons fait connaissance des quatre fondateurs de l’enseigne au Salon de la Franchise. J’ai rempli un dossier, on a fait un test sur un 1er kiosque en famille, tout le monde a aimé. Je trouvais, en plus, que c’était le format idéal pour commencer. En mars 2011, j’ai trouvé un emplacement à Chéroy, dans l’Yonne. On l’a ouvert en octobre 2011. Dans la foulée, on a créé un kiosque au Mée-sur-Seine, en Seine et Marne, en mars 2012 et un troisième à Saint-Pierre-du-Perray, dans l’Essonne, en aout de la même année.
Parallèlement, je continue de diriger l’agence de rencontres. Sébastien s’occupait du Mée à plein temps, ma compagne Evelyne de Chéroy. Maintenant, mon fils est principalement à Saint-Pierre et moi, je tourne sur les trois kiosques ! On travaille 7 jours sur 7, c’est une nouvelle aventure que je commence à 50 ans, ça me plaît bien ! On devrait ouvrir un nouveau kiosque à Champigny-sur-Marne et on a d’autres emplacements en vue. Néanmoins, je reste prudent : 5-6 kiosques, ce serait bien, on verra.
Chéroy est dans le « top ten » de l’enseigne , pourtant les fondateurs étaient sceptiques, c’est une commune qui ne fait que 1 700 habitants. Le Mée se situe dans la moyenne des chiffres. Quant à Saint-Pierre, j’en suis très, très content : N°1 en septembre et octobre 2012, N°2 en novembre et décembre . C’est un très bel emplacement.
Même si j’aime travailler en solitaire, c’est bon de prendre un modèle. Les recommandations de l’enseigne, je les suis à la lettre et ça marche ! Les fondateurs sont des gens qui connaissent bien leur métier. J’ai fait le bon choix à 100%. Et puis, j’aime prospecter, trouver de nouveaux emplacements, j’essaie modestement d’apporter mon concours à cette enseigne que j’aime beaucoup.
Bien sûr, c’est beaucoup de travail, beaucoup de présence. Ça peut être compliqué vis-à-vis du couple, de la vie de famille, à moins de prendre le même rythme. Mais on peut donner toute son énergie, car, en amont, tout a été pensé : le kiosque, les recettes… Avec un bon emplacement, on a toutes les clés pour réussir ».
Philippe et Sébastien Levy : Cheroy ( 89 )