« Ma femme et moi, on avait créé une pâtisserie en 2004 à Objat, en Corrèze. On a revendu en 2011 pour prendre plus gros, mais on avait un peu peur de l’investissement nécessaire. C’est alors que Georges Geiter, l’un des fondateurs de l’enseigne, nous a proposé de monter un Kiosque à Pizzas. Georges et Karine Geiter, on les connaissait puisqu’on avait fait notre apprentissage chez les parents pâtissiers de Karine Geiter !
Quand on a vu l’investissement nécessaire et la rentabilité d’un Kiosque à Pizzas, on n’a pas hésité.
En plus, Georges Geiter nous a fourni l’emplacement d’Egletons , l’étude de marché était faite, le rendez-vous avec le bailleur pris : on n’a eu plus qu’à signer ! On a ouvert en novembre 2011 sur le parking d’une enseigne d’outillage-jardinage “La vie en vert”. On a démarré correctement à 42 pizzas/jour et on tourne maintenant à 50-60.
J’avais déjà dans l’idée d’ouvrir plusieurs points de vente dès le départ afin de prendre un peu de loisirs. Ce qui n’est pas possible avec un seul kiosque, c’est trop juste si on prend un salarié. C’est comme ça qu’on a ouvert à Ussel en juillet 2012. Le kiosque est atypique car Ussel est une ville de 11 000 habitants, c’est plutôt dans les petites villes que l’enseigne ouvre. Pourtant, on a fini dans les 10 premiers cette année-là ! Actuellement, je suis en pourparlers pour l’ouverture d’un troisième kiosque, je ne me précipite pas, l’emplacement c’est important. J’ai maintenant quatre salariés : deux responsables à plein temps, un 35 H à Usselet un 22 H à Egletons où je passe plus souvent pour donner un coup de main.
Véronique et moi nous sommes très contents, on connaît une hygiène de vie totalement différente. La pâtisserie, je me levais à 3 H du matin pour finir à 20 H. Là, j’ai retrouvé la vie de famille, les week-ends, les fêtes avec les amis ! La pizza est un produit très rentable, il n’y a pas de perte contrairement à la pâtisserie et pas de grande surface de magasin à entretenir.
Au début, notre changement de métier a été mal vu dans notre entourage. Avoir fait tant d’études, être devenu meilleur apprenti pâtissier de France pour ça … Mais on gagne bien mieux notre vie - 250% de mieux ! - et avec beaucoup moins de soucis. Oh, cela n’a pas toujours été simple, mais on est plus heureux et bien mieux ».
Véronique et Guillaume Pouch : Egletons et Ussel ( 19 )