« En fait, c’est mon conjoint qui a ouvert ce Kiosque à Pizzas en octobre 2011. Je devais l’aider à mi-temps car, à l’époque, je tenais la franchise d’un Institut de Beauté à Saint-Quentin. Auparavant, j’étais responsable régionale d’une franchise de vêtements.
Voulant changer de métier, mon conjoint avait trouvé l’enseigne sur le net. On a sillonné beaucoup la région pour rencontrer des adhérents, tous étaient contents du concept. L’emplacement qu’on lui proposait était idéal, sur le parking d’un Carrefour Market et d’un Eléphant Bleu, et sans concurrence directe.
Mais mon conjoint avait des difficultés. Le commerce, être à son compte, inventer tous les jours, ce n’était pas son truc, tandis que moi, c’est ça qui me plaît ! Alors, il y a un an et demi, il a préféré reprendre son ancien métier et j’ai relevé le défi de faire tourner l’affaire. Comme l’Institut de Beauté ne fonctionnait pas, j’ai déposé le bilan pour me consacrer entièrement au Kiosque à Pizzas. Il y avait du travail ! Le personnel manquait de motivation, les clients n’étaient pas contents. Et c’était ma première expérience en restauration.
Aujourd’hui, je suis totalement satisfaite d’avoir repris l’affaire. J’ai deux bons employés, l’un à 35 heures, l’autre à 20 et je passe tous les jours, mais je ne travaille pas beaucoup, j’ai d’abord envie de profiter de ma fille. C’est un choix de qualité de vie et, malgré tout, c’est rentable. Moi qui viens de la franchise, je peux vous dire que celle-ci tient la route, c’est une enseigne sérieuse. Et puis, la qualité des produits, la pâte fraîche plaisent aux clients. La grande différence, aussi, c’est que les fondateurs de l’enseigne ont les mains dans le pétrin. Quand je les appelle, ils savent de quoi je parle. C’est énorme comme apport.
D’ailleurs, je suis allée au Salon de la Franchise en 2014. J’ai fait le tour des stands et rien ne m’attirait, sauf le Kiosque à Pizzas. Si je devais recommencer, c’est avec eux que je signerais ! »